Emission n°18 (février 2010)
Le 16 janvier dernier, Alexandre Hébert décédait à l'âge de 88 ans. Alexandre Hébert fut durant quatre décennies l'âme de la CGT-Force ouvrière de la Loire-Atlantique, et l’une des figures centrales du mouvement ouvrier du département depuis l’après-guerre. Beaucoup de choses ont été dites et écrites sur ce personnage énigmatique et sulfureux.
Pour certains, « Alex », c'était « la dernière figure historique du mouvement anarchiste » (Christophe Bitaud), un tribun à la voix tonitruante, un intellectuel ouvrier comme le mouvement syndical n’en produit plus. Pour d'autres, Hébert était, au choix, un bureaucrate syndical aux pratiques douteuses, un « trotskyste lambertiste déguisé en libertaire », un manœuvrier, voire même un « flic » ou un « crypto-fasciste ». Si on mesurait l'importance politique et sociale d'un homme à la multiplicité des portraits paradoxaux que peuvent en faire ses amis et ennemis, Alexandre Hébert serait alors, pour la Loire-Atlantique, l'un des personnages centraux de l'après-guerre !
Tag - Trotskysme
jeudi, février 4 2010
Alexandre Hébert : le dernier des intrigants
Par Patsy le jeudi, février 4 2010, 21:27 - Question sociale
samedi, décembre 5 2009
Hongrie 1956
Par Patsy le samedi, décembre 5 2009, 10:15 - Notes de lecture
Emission n°11 (décembre 2009)
Marika Kovacs, L'Octobre hongrois de 1956 – La révolution des conseils, L'Harmattan, 2009.
Bien avant que la Tchécoslovaquie ne connaisse son Printemps, la Hongrie connût son automne. Un automne d'espoir et de sang. C'est cette histoire que nous conte Marika Kovacs, jeune étudiante stalinienne au moment des faits, emportée par le souffle révolutionnaire, dans L'Octobre hongrois de 1956 – La révolution des Conseils (L'Harmattan).