Le Monde comme il va

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lundi, décembre 15 2014

Le Camp des oliviers – Parcours d'un communiste algérien

William Sportisse
Le Camp des oliviers – Parcours d'un communiste algérien (entretiens avec Pierre-Jean Le Foll-Luciani)
PUR, 2012.

Qui connaît William Sportisse ? Peu de monde, assurément, a entendu parler de ce Constantinois d'origine, aujourd'hui nonagénaire, léniniste convaincu, à l'âme toujours militante et dont rien n'a pu altérer les convictions1. En répondant aux questions de l'historien Pierre-Jean le Foll-Luciani, William Sportisse nous plonge dans l'Algérie coloniale de son enfance, celle de la coexistence forcée de plusieurs mondes : celui des humiliés, abonnés à la misère et au mépris ; celui des « blancs », grands et petits, suffisants, arrogants, condescendants ; celui de l'entre-deux où, ici et là, des amitiés se nouent, des solidarités se créent, au travail comme dans certains quartiers où parfois la mixité sociale et religieuse et les « relations de bon voisinage » se jouent de la logique coloniale, même si rien n'était en mesure de faire oublier la situation coloniale et le racisme institutionnalisé.

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lundi, juin 9 2014

Louzon, une parole anticoloniale

Robert Louzon
Cent ans de capitalisme en Algérie 1830-1930 : histoire de la conquête coloniale
Acratie, 2014

Il y a des rentiers plus sympathiques que d'autres. C'est le cas de Robert Louzon (1882-1976), rejeton de la bourgeoisie parisienne, étudiant brillant, juriste et ingénieur qui, orphelin, décide de vivre de ses rentes et de consacrer son temps et son énergie à la défense du prolétariat, par la plume et l'engagement. Et de l'énergie, ce syndicaliste révolutionnaire de conviction, passé fugitivement par le Parti communiste (il rompt en 1924), comme tant d'autres, il en a !

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vendredi, janvier 14 2011

Tunisie, Algérie : qu'ils s'en aillent tous !

Chronique n°11 (janvier 2011)

Qu'est-ce que l'indécence ? C'est par exemple bâtir sa fortune en spéculant, tout en finançant parallèlement des projets humanitaires. C'est chanter contre la misère devant le bon peuple puis aller passer la nuit dans un hôtel de luxe pour se remettre de ses efforts. C'est manger bio, recycler ses déchets et rouler en quatre-quatre. C'est aussi verser des larmes de crocodile sur la misère du peuple tunisien après avoir passé des années à veiller à ne pas gêner aux entournures le président Ben Ali.

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