1er décembre à 15h
Salle de conférences
Bât. Ateliers et chantiers de Nantes
2bis boulevard Léon-Bureau

Le communisme de gauche est un courant méconnu du mouvement révolutionnaire dont l’Espagnol Grandizo Munis fut l’une des figures.
A partir de l’expérience de Munis, Yves Coleman (dont la revue Ni Patrie, ni frontières édite une sélection d’écrits) et Michel Roger (spécialiste des courants communistes de gauche en URSS et en Italie) vous invitent à un débat autour des actions et des écrits de ce courant multiforme, internationaliste et anti-stalinien, volontiers anti-syndicaliste, critique de l’anarchisme comme du trotskysme.


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Grandizo Munis

8 décembre à 15h
Salle de conférences
Bât. Ateliers et chantiers de Nantes
2bis boulevard Léon-Bureau

Du milieu des années 1960 à la fin des années 1970, l’Italie a connu une période très forte d’insubordination ouvrière. Ces mouvements remettaient en cause aussi bien le capitalisme, l’ordre usinier que le bureaucratisme syndical.
A Porto Marghera près de Venise, le comité de la Montedison (usine chimique) ne s’est pas contenté de lutter dans l’usine pour des augmentations uniformes des salaires et la réduction des cadences ; il a gagné la rue, s’emparant des questions du logement, du transport et, déjà, des nuisances chimiques qui touchaient toute la population locale et pas seulement les travailleurs. Pour évoquer cette page d’histoire aux résonances très actuelles, nous accueillerons Antoine Hasard, traducteur du livre « Pouvoir ouvrier à Porto Marghera – Du comité d’usine à l’assemblée de territoire (1960-1980) » (Les Nuits rouges, 2012).

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