Le Monde comme il va - Tag - Tunisie - CommentairesLe Monde comme il va, magazine anticapitaliste et libertaire, était une émission de radio hebdomadaire diffusée tous les jeudis à partir de 19h10 sur Alternantes FM, entre janvier 1999 et juin 2011. L'émission hebdomadaire a été remplacée par une chronique hebdomadaire diffusée chaque vendredi matin à 7h55 dans le cadre des Matinales d'Alternantes FM, toujours !2024-03-24T21:48:22+01:00Patsyurn:md5:18ad09a0b93313ed3ffae6b27434a016Dotclear"Quitte à choisir…" - Valinurn:md5:0e4a6707b95b7bdc220d4709606ae7132014-11-12T17:17:06+01:00Valin<p>Je me reconnais pas mal du tout dans de ce blog.<br />
Mais ce que j’apprécie le plus, c’est qu’il nous oblige à « penser mondial », comme disent certains. Mais l’expression est ici particulièrement illustrée par le message qu’un anonyme trace sur ce mur de n’importe quel pays.<br />
Ce n’est pas tant que nous sommes écœurés par le degré 0 de la vie politique française, c’est que ça nous oblige à le dépasser en nous soumettant la situation des travailleurs d’autres pays. Ce faisant, nous sommes confrontés à des problèmes particulièrement éclairants.<br />
On pourra toujours dire que celui de l’Ukraine est particulier tant l’espoir d’émancipation a été obscurci pour longtemps par la monstruosité du « communisme réel ». Cependant, Patsy formule une opposition particulièrement saisissante, non pas entre l’Est et l’Ouest mais bien entre le nationalisme et l’émancipation des travailleurs, qu’on l’appelle socialisme (au sens marxien) ou dans une perspective anarchiste.<br />
Je trouve lumineuse la définition qu’il y donne du nationalisme : « absorber la différenciation sociale ». Et c’est bien cela qui nous menace aussi dans notre pays comme dans bien d’autres, et sous des formes variées : que ce soit sous l’autorité de l’armée, d’un parti unique, ou sous l’emprise d’un totalitarisme soft, comme c’est, de mon point de vue le cas aux États-Unis et ça le devient flagrant en France. Admirez la formule : « Je défens la France », comme on l’entend dire de plus en plus souvent par ceux qui nous gouvernent.<br />
D’autres penseront à l’irruption de plus en plus visible du FN dans notre espace politique. Certes mais bien d’autres alternatives sont possibles…<br />
Et du coup, l’article de la semaine prend un sens précis : participer à « la reconnaissance de la différenciation sociale ». Et chacun peut y aller de sa propre partition, politique, sociale, voire culturelle. Lumineux !</p>La Tunisie d'Ennahda - arlequinurn:md5:22b3bb5cf40c0773778525deb2044e1a2011-11-20T15:35:30+01:00arlequin<p>c'est ptêt moi qui fais de la s.......<br />
à+</p>La Tunisie d'Ennahda - Patsyurn:md5:a0ed5b3492fd058f1b9776a6f06ea1212011-11-15T23:27:03+01:00Patsy<p>Nico,<br />
Je ne comprends pas trop ton commentaire (Est-ce moi qui fait de la "sociologie réactionnaire à la va vite" ?), mais bon, je vais expliquer rapido cette phrase.<br />
Elle renvoyait à l'écho médiatique que l'on a eu en France de ce soulèvement où les journalistes (c'est mon ressenti) s'intéressaient davantage (pas exclusivement, mais davantage) aux jeunes issus de la bourgeoisie tunisienne (fort niveau d'étude, distance par rapport aux "traditions", adeptes des NTIC) qu'à ceux d'en bas (jeunesse des bidonvilles, insertion dans l'économie informelle), à ce que se passait à Tunis même que dans le reste du pays.<br />
Cela a donné une image déformée de la réalité tunisienne, notamment concernant le poids de l'Islam politique dans le pays (même si les Islamistes n'ont pas été les moteurs de la contestation politique et sociale).<br />
On pourrait dire la même du mouvement vert en Iran où les médias se focalisaient sur le désarroi et les aspirations de la jeunesse bourgeoise de Téhéran.</p>La Tunisie d'Ennahda - nicourn:md5:fa094e7a9627f86e8a10b7dd2f3f3ae62011-11-15T19:22:25+01:00nico<p>"Tunis n'est pas la Tunisie, et la jeunesse éduquée et précarisée, francophone voire francophile, n'est qu'une des composantes de la population du pays."</p>
<p>sociologie réactionnaire à la va vite ? Peut on arrêter de croire que l'éducation fait automatiquement l' idée progressiste ?</p>La Tunisie d'Ennahda - arlequinurn:md5:6ee1d7f420f00ba84eb92216bb2ffd0e2011-11-15T10:21:07+01:00arlequin<p>bien d'accord!<br />
il faut redire que les soulèvements arabes ont pour cause le ras-le-bol de la misère, de la pauvreté, du chômage.<br />
Ou plutôt le refus de s'accomoder de l'écart entre ce qu'on vit et ce qu'on estime être en droit de recevoir.<br />
C'est tout l'enjeu de ce que nous vivons actuellemnt en France.<br />
Tout pendant que la culpabilisation collective entreprise par le sarko-fillion newlook marchera, pas de danger que les choses bougent.<br />
Le jour où le peuple comprendra qu'il s'agit d'une imposture et que ce fameux ECART n'est plus tolérable, peut-être, ce jour-là, on commencera à entendre le "dégage" bien connu, mais pas avant ! Impossible!<br />
Salut Patsy.</p>Tunisie : le temps de la normalisation - Patsyurn:md5:d248a3556a189e49fde49b489c104f042011-02-18T19:20:24+01:00Patsy<p>Merci de nouveau pour ton commentaire. Je consacrerai une émission bientôt sur cette dimension économique importante (Etat entrepreneur vs secteur privé) notamment concernant le Maroc</p>Tunisie : le temps de la normalisation - Hervéurn:md5:bebad55db173a71cb29749366434f9222011-02-18T13:21:33+01:00Hervé<p>Pour en rajouter une couche, les medias occidentaux célèbrent la « modernité » du mouvement, comme si c’était grâce à « Facebook » que la révolution s’était réalisée.<br />
Ce qui est certain, c’est la jonction entre classes pauvres et petite bourgeoisie qui a été déterminante. Mais l’étincelle est bien venue du prolétariat tunisien de l’intérieur du pays (Gafsa, Redeyef, etc). Ceux-là en avaient ras-le-bol depuis longtemps.</p>
<p>Un autre constat, c’est la tentative des néo-libéraux à vouloir récupérer les fruits du changement de contexte : pour ceux-là (je parle des observateurs bien connus, du genre émission « C dans l’air » de France 5), ces événements de Tunisie et d’Egypte seraient une révolte contre une économie hyper-réglementée, certes par les prédateurs qu’on sait. La solution viendrait donc d’une « concurrence non faussée », qui verrait alors apparaître de nouvelles élites, et pourquoi pas par la petite bourgeoisie « facebookienne ».</p>
<p>Pas étonnant alors qu'on voit une nouvelle vague d'émigration vers l'Europe de beaucoup de jeunes Tunisiens. Ceux-là ont bien compris que le changement qu'ils attendaient est en cours de confiscation.</p>Tunisie : soulèvement populaire ou révolution ? - Patsyurn:md5:28693f1f59c94b3db7e176e628c4b94c2011-02-15T12:24:54+01:00Patsy<p>Merci Hervé de ton commentaire. Ton analyse est aussi la mienne et ce sera l'objet de ma prochaine chronique.</p>
<p>@mitiés</p>Tunisie : soulèvement populaire ou révolution ? - Hervéurn:md5:84371ae9466ddc124b72c2ee4d0a38f62011-02-13T10:24:16+01:00Hervé<p>Quand on entend Obama, à propos du départ de Moubarak en Egypte, parler de "transition crédible aux yeux du peuple" que "l'armée egyptienne doit assurer", on comprend mieux comment les puissants de ce monde "saluent" la révolte populaire.</p>
<p>Pour eux, la fin de récréation a sonné : les affaires et le travail doivent reprendre.<br />
Encore faut-il que les gens en aient, du travail et des conditions de vie décente...</p>
<p>Mais ça, c'est une autre histoire, qui n'en a pas fini : la lutte des classes.</p>